Madras Times - Négociations salariales chez EDF: la direction décide une augmentation de 1,65%

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Négociations salariales chez EDF: la direction décide une augmentation de 1,65%
Négociations salariales chez EDF: la direction décide une augmentation de 1,65% / Photo: MIGUEL MEDINA - AFP/Archives

Négociations salariales chez EDF: la direction décide une augmentation de 1,65%

La direction d'EDF a annoncé mercredi une "enveloppe globale d'augmentation" de 2,75% pour 2026, soit selon deux syndicats une augmentation individuelle de 1,65%, inférieure au projet d'accord boudé par toutes les organisations, sauf la CFE CGC, à l'issue des négociations salariales annuelles.

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"À l'issue des négociations salariales d'entreprise, le projet d'accord n'a pas réuni les conditions légales de validité, en dépit de la signature d'une organisation syndicale représentative", a déclaré la direction d'EDF dans un message à l'AFP.

Elle a "donc décidé unilatéralement des mesures salariales pour 2026. Au total, les mesures salariales individuelles et collectives conduisent à une enveloppe globale d'augmentation des salaires de 2,75% pour l'année 2026", selon cette même source.

La CFE Energies a détaillé cette proposition, avec notamment 1,65% d'augmentation individuelle, alors que le projet qu'elle a été la seule à signer proposait 1,7% d'augmentation. Les autres postes, selon elle, sont une augmentation du salaire national de base de 0,5% et un effet des échelons d'ancienneté de 0,6%.

La CFDT a confirmé à l'AFP que la direction "a pris une décision unilatérale de l'employeur en retrait de 0,05% par rapport au projet d'accord, soit 1,65%".

La CFE CGC, la CGT, la CFDT et FO étaient appelées à se positionner en début de semaine sur deux accords proposés par la direction concernant des augmentations individuelles en 2026, l'un pour les salariés relevant du statut des industries électriques et gazières et l'autre pour les non statutaires.

La CFE Energies craignait que la non signature des trois autres organisations ne se traduise par des augmentations "inférieures à celles proposées dans les accords soumis à signature".

La CFDT disait "compter sur l'esprit de responsabilité de la direction, qui après avoir refusé la proposition à 1,80%, ne peut prétexter l'absence de signature pour prendre le risque social de +punir+ les salariés un peu plus encore".

L'énergéticien public est engagé dans une chasse aux économies qui, conjuguée à un management jugé autoritaire du nouveau PDG Bernard Fontana, a tendu le climat social.

Il vise aussi à dégager des marges de manoeuvre financières via "d'éventuelles cessions" d'actifs, en parallèle de son plan d'économies de 5 milliards d'euros sur cinq ans.

EDF espère réduire une dette abyssale de 54,3 milliards d'euros à fin 2024, alors que la Cour des comptes s'est récemment inquiétée de ses perspectives financières.

K.Tiwari--MT