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Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe
Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe / Photo: Frederic J. Brown - AFP

Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe

Après son triomphe contre l'Atlético, le Paris SG est redescendu sur Terre en s'inclinant contre Botafogo (1-0) jeudi au Rose Bowl de Pasadena et va devoir gagner contre Seattle lundi pour rallier les huitièmes de finale du Mondial des clubs.

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Le mélange de décontraction et de sérieux des Parisiens depuis leur arrivée à Los Angeles avait produit un excellent résultat contre l'Atlético (4-0) dimanche. Mais beaucoup moins jeudi, contre le club de John Textor, aussi propriétaire de Lyon, qui a dû savourer cette rare victoire contre son homologue Nasser Al-Khelaïfi.

Le PSG a étalé sa supériorité technique pendant la majorité du match, mais s'est aussi parfois embourbé dans la bataille physique que souhaitait Botafogo. Et c'est d'ailleurs à l'issue d'une série de duels perdus dans le rond central que le PSG a été transpercé.

Jefferson Savarino a subitement lancé en profondeur Igor Jesus, lequel a profité sur son tir d'une déviation de Willian Pacho pour tromper Gianluigi Donnarumma (36). L'une des deux ou trois seules situations de Botafogo sur tout le match.

De quoi agacer un peu plus les Parisiens, déjà frustrés de ne pas voir leurs dribbles et leurs passes récompensées par un but. Khvicha Kvaratskhelia et Désiré Doué, en particulier, ont multiplié les crochets sans que cela n'aboutisse à un but. La meilleure occasion parisienne est en fait survenue dès la 2e minute par le tir vers la lucarne opposée de "Kvara", magnifiquement détourné par John Victor.

Gonçalo Ramos, titularisé pour la deuxième fois d'affilée en l'absence d'Ousmane Dembélé blessé, n'a que très peu pesé, à l'exception d'un coup franc où il a failli provoquer un but contre son camp d'un défenseur adverse.

- Frisson -

Et si Warren Zaïre-Emery et Senny Mayulu n'ont pas démérité, le placement sur le banc de Joao Neves et Fabian Ruiz s'est grandement fait sentir dans la construction et la récupération. D'ailleurs, Luis Enrique, se rendant compte que le match serait plus difficile que prévu, a fait rentrer les deux milieux dès la 55e minute, ainsi que Bradley Barcola pour son retour de blessure et Nuno Mendes.

Paris a alors accéléré, notamment via un remuant Bradley Barcola. Un coup franc très bien placé, tiré juste au-desus par Kvaratskhelia, a fait passer un énorme frisson dans les supporters brésiliens, placés juste derrière le but (90+1).

Mais globalement, l'équipe de Botafogo était suffisamment bien regroupée et disciplinée pour ne pas céder malgré les coups de boutoir parisiens, finalement peu nombreux. Et il s'en est même fallu de la vigilance de Willian Pacho (62e) et de Lucas Beraldo (67e) pour éviter un deuxième but des Brésiliens.

"Dans les compétitions courtes, il faut être là au bon moment, on ne l'a pas fait et on le paie", a regretté Luis Enrique.

Cette défaite est la première du PSG depuis le 3 mai contre Strasbourg (2-1), avec une équipe alors encore plus remaniée. Elle vient quelque peu doucher l'enthousiasme immaculé qui entoure le club depuis son arrivée à "L.A." Le dernier match de groupe à Seattle s'annonce un peu plus tendu, fût-il contre les Sounders, battus lors des deux premières journées.

"C'est une compétition très courte, et on peut sortir très rapidement. J'ai déjà participé à beaucoup de Coupes du monde, c'est difficile", a réagi Luis Enrique. "Personne ne sait ce qui peut se passer, il faut bien préparer le troisième match", a-t-il prévenu.

Le PSG, grâce à sa large victoire du premier match, synonyme de bonne différence de buts, peut encore terminer premier si Botafogo perd. Une élimination paraît impensable. Mais il ne faudra pas arriver trop décontracté.

A.Singh--MT